“Ta Vengeance pour Ma gloire.”
Voilà dix ans que Césaré et Artos, empires du Soleil et de la Terre, sont en guerre. Dix ans que Vereena, impératrice de Césaré, a reçu la bénédiction du dieu solaire, lui conférant la capacité de contrôler le feu, de guérir les blessures… ou d’en infliger. Dix ans que, dirigeante de cette terre aride, elle ne peut agir à sa guise, tenue pieds et poings liés par un Sénat conspirateur. Malgré son lien privilégié avec le divin et ses pouvoirs faisant d’elle une figure redoutée, nombreux sont ceux qui veulent la détrôner.
Alors, lorsque le charismatique général ennemi, Ciarán d’Artos, est capturé, Vereena en est convaicue : il sera la pièce qu’il lui manquait pour remporter ce jeu d’échecs politique, en place depuis trop longtemps. L’impératice ne se doute pas un instant que le jeune homme saura faire tomber une à une les barrières qu’elle a érigées pour se protéger des fantômes de son passé… et qu’il sera tant l’instrument de son bonheur que de sa déchéance.
Les précommandes sont par là !
“Si je décide de tuer, je tue.
Si je décide d’épargner, j’épargne.
Mais je n’ai pas à répondre des mes actes devant toi.”
[…] Les passages racontant son enfance permettent de comprendre son caractère, son comportement actuel. Ce n’est pas une héroïne au coeur pur, elle est au contraire dévorée par l’ambition et un désir de revanche sur la vie qui annihile souvent des sentiments plus noble. Elle est prompte à la colère, semble prendre des décisions horribles sur un coup de tête, et la compassion n’existe quasiment pas. Sa relation avec Ciaran montre à quel point elle désire être aimé sans savoir comment se comporter de façon honnête.
L’histoire est très basée sur les intrigues politiques et les différentes trahisons et complots, avec comme élément central la personnalité de Vereena. La fin douce-amère est une conclusion qui sied à l’ambiance du récit. J’ai trouvé le récit prenant, fluide et bien écrit.
Je termine avec un petit mot sur l’objet qui est absolument magnifique. La couverture aux dorures est soignée, l’intérieur est illustré et le jaspage très joli. Bref un beau livre ne demande qu’à être ouvert.
[…] Pourquoi j’ai autant aimé ? Parce que les personnages et surtout Vereena sont originaux. On n’est pas sur une dynamique, héro/méchant/amis, on est sur des humains qui prennent des décisions, sur des jeux de pouvoirs, sur des sentiments forts comme l’ambition, l’envie, la vengeance, et tout cela fait de manière très authentique est humaine. Et cette fin !!! Punaise, j’ai si hâte du tome 2 !
C’était juste incroyable comme histoire et merci à l’autrice d’avoir utilisé ses doigts et son cerveau pour écrire La Bénie de Césaré.
Au niveau de l’intrigue, ce n’est que de la politique avec une toute petite histoire d’amour. Les complots et les trahisons prennent une grande place dans le récit et notre protagoniste, Vereena, essaye tant bien que mal de s’en sortir et de rester en vie. Même si elle a pris certaines décisions qui m’ont irritée, elles étaient essentielles à l’histoire et au développement de son personnage. Le roman se concentre sur Vereena et sa vengeance donc il n’y a pas énormément d’action et de scènes de combat mais ça n’aurait pas été pertinent de toute façon.
[…] j’ai adoré la fin qui montre bien la finalité de tout ce qu’a accompli Vereena. Je lirai bien évidemment le prochain tome et j’achèterai la version physique à sa sortie !
On sent une inspiration de mythologie grecque, mais qui a tout de même son propre univers ! Le world-building est efficace et je me suis vite projetée dans ce nouveau monde. Le récit nous garde en haleine.
Vereena est un personnage complexe, brisée par son enfance et qui veut désormais avoir sa place. C’est une vrai grey character qui est humaine. Ses décisions m’ont parfois énervée, ce qui fait d’elle un personnage entier. La romance est un vrai slow-burn qui est maîtrisé à la perfection, qui influence ses actions.
L’intrigue politique avec les différentes trahisons qui se mettent en place rajoutent un véritable plus à l’histoire ! J’étais complètement captivée !
Vengeances et complots, je ne peux que le vous conseiller cette pépite !
Lys nous offre une histoire aux accents de tragédie grec. On se concentre principalement sur de la politique mais tout en restant très haletant. Et c’est ça que je trouve fort, parce que les romans axés sur la politique ont tendance à m’ennuyer. Mais le récit est construit de telle façon qu’on va toujours à l’essentiel, vers ce qui nous intéresse.
On tergiverse pas ! On nous donne tout ce dont on a besoin pour comprendre le récit. On oscille entre présent et passé et rien est ennuyant. On fait défiler les pages (les chapitres sont assez court c’est un délice) et en un instant on termine le livre complètement satisfait.
Il y a un peu de romance qui s’étend sur tout le tome. Elle n’est pas centrale mais prend quand même sa place. Un vrai slow burn pour le coup! Au niveau du personnage principal, on adore Vereena et on la comprend surtout. On est vénère avec elle. On veut que tout brûle avec elle.
Bref, j’ai adoré !
De l’autre côté du miroir.
J’étais au téléphone avec ma cousine un dimanche matin, vers onze heures, dans ma chambre. En haut-parleur, je vaquais à mes occupations. En l’occurrence, mettre de la crème hydratante. Et alors que nous parlions d’un sujet qui n’avait rien à voir, l’idée m’a frappée de plein fouet. Comme ça, alors que je n’avais rien demandé. L’histoire d’une princesse qui n’en a jamais été une. D’une jeune femme se construisant dans la violence, la vengeance. Une femme pétrie de fausse idées sur ce que doit être le bonheur.
Roméo et Juliette ?
Parce que c’est ça, DEMOS. Vereena, l’héroïne de La Bénie de Césaré, est une Impératrice propulsée au pouvoir suite à la mort de sa famille. Bénie d’une magie divine, elle est cernée de tous les côtés. La guerre qui détruit le pays depuis dix ans la force à commettre des atrocités. Ses sénateurs, eux, veulent la contrôler comme une marionnette. En voyant qu’elle ne se laisse pas faire, ils n’ont plus qu’une solution : la tuer et mettre quelqu’un d’autre sur le trône. C’est dans cette situation qu’arrive Ciarán, le général ennemi. Avec lui, Vereena apprendra ce qu’est le bonheur… mais à quel prix ?
Rideaux.
La Bénie de Césaré est un roman écrit à la troisième personne, du point de vue de Vereena. Ce regard biaisé du protagoniste sur l’histoire permet de saisir toute l’ampleur de ses pensées, de son évolution et, dans notre cas, de sa déchéance. DEMOS n’est pas une histoire d’amour, c’est un drame. Le roman traite de la construction de l’identité par une lutte interne entre bien et mal, la vengeance et l’attrait du pouvoir. L’histoire se construit sur fond de lutte civile et militaire pour l’accès aux ressources alimentaires, causée par l’expansion démographique et l’aggravation de conditions climatiques.